Le mondial canette en aluminium En 2025, l'industrie sera confrontée à un paysage réglementaire dynamique, marqué par des droits de douane, des obligations en matière de développement durable et des politiques commerciales qui remodèleront les chaînes d'approvisionnement et les coûts de production. L'aluminium étant un intrant essentiel pour les emballages de boissons (il représente 30 % de la demande mondiale d'aluminium pour les biens de consommation), ces changements impactent aussi bien les fabricants, les marques que les consommateurs. Vous trouverez ci-dessous une analyse des droits de douane et réglementations les plus impactants, basée sur les mises à jour de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de la Commission européenne et du Département du Commerce des États-Unis.
Un changement réglementaire clé est celui de l'UE Mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (MACF) Phase 2, qui étend la couverture à l'aluminium (y compris les canettes en aluminium) en 2025. Dans le cadre du MACF, les importateurs de produits à base d'aluminium doivent s'acquitter d'une taxe carbone calculée sur les émissions générées lors de la production. Pour les canettes en aluminium, cela se traduit par un coût de 80 à 120 € par tonne d'aluminium, selon l'origine : les canettes fabriquées à partir d'aluminium primaire (à fortes émissions) seront soumises à des taxes plus élevées que celles utilisant de l'aluminium recyclé (à faibles émissions). Cette politique vise à uniformiser les conditions de concurrence pour les fabricants basés dans l'UE, qui adhèrent déjà à des objectifs stricts de réduction des émissions de carbone (par exemple, la loi climatique de l'UE à l'horizon 2030). Pour les exportateurs hors UE (par exemple, la Chine et l'Inde), le MACF encourage l'investissement dans contenu recyclé Pour éviter des coûts plus élevés, de nombreuses entreprises augmentent désormais l’utilisation d’aluminium recyclé dans les canettes de 30 % à 50 % pour bénéficier de frais moins élevés.
Aux États-Unis, le Tarifs de l'article 232 Les droits de douane sur les importations d'aluminium restent en vigueur, mais des ajustements ciblés sont prévus en 2025. Initialement imposés en 2018 pour protéger la production nationale d'aluminium, ces droits de douane (10 % sur la plupart des importations) incluent désormais des exemptions pour les pays dotés de programmes de recyclage rigoureux : le Canada, le Mexique et le Japon bénéficient d'exemptions permanentes, tandis que l'UE et le Royaume-Uni bénéficient d'exemptions temporaires (renouvelées trimestriellement). Les États-Unis ont notamment mis en place un « crédit aluminium recyclé » pour les fabricants de canettes : ceux qui utilisent plus de 70 % d'aluminium recyclé dans leurs canettes bénéficient d'une réduction tarifaire de 2 %, encourageant ainsi l'adoption d'aluminium secondaire. Ce crédit s'inscrit dans l'objectif de l'EPA américaine de faire passer le taux de recyclage des canettes en aluminium de 68 % à 80 % d'ici 2030. Cependant, les droits de douane continuent de peser sur les échanges commerciaux entre les États-Unis et la Chine. Exportateurs chinois de canettes en aluminium sont confrontés à un tarif douanier de 10 %, ce qui conduit certaines marques de boissons américaines (par exemple, PepsiCo) à déplacer leur approvisionnement vers des fournisseurs nationaux ou exemptés.
En 2025, l'accent réglementaire de l'Asie est mis sur contrôles à l'exportation et des obligations en matière de contenu recyclé. La Chine, premier producteur mondial d'aluminium, a renforcé les restrictions sur les exportations d'aluminium primaire afin de privilégier l'approvisionnement national (essentiel pour ses secteurs des véhicules électriques et des énergies renouvelables). Pour les canettes en aluminium, cela signifie que les exportateurs chinois doivent obtenir des quotas gouvernementaux, limités à 50 % des niveaux de 2024. Pour compenser cela, la Chine a imposé à tous les fabricants nationaux de canettes d'utiliser au moins 40 % d'aluminium recyclé d'ici 2025 (contre 25 % en 2024), ce qui stimule la demande de déchets d'aluminium. En Inde, le gouvernement a instauré une « taxe sur les emballages verts » sur les emballages non recyclables. emballage de boissons: les canettes en aluminium sont exonérées, mais les bouteilles en plastique et en verre sont soumises à une taxe de 5 %, ce qui a stimulé l'adoption des canettes en aluminium de 15 % parmi les marques de boissons indiennes (par exemple, Coca-Cola India).
Mondial Conformité ESG Les exigences réglementaires façonnent également l'industrie en 2025. Le Groupe de travail sur les informations financières liées au climat (TCFD) exige désormais que toutes les entreprises publiques de boissons et d'emballages divulguent l'empreinte carbone de leurs chaînes d'approvisionnement en canettes. Par exemple, Nestlé et Unilever doivent publier des données sur l'approvisionnement en aluminium (primaire ou recyclé), les émissions liées à la production et les taux de recyclage de leurs canettes. Cette transparence incite les fabricants à s'associer à des fournisseurs certifiés (par exemple, ceux certifiés ASI Aluminum Stewardship Initiative) afin de répondre aux exigences des investisseurs et des consommateurs. Par ailleurs, l'initiative « Emballages pour une économie circulaire » du Pacte mondial des Nations Unies compte plus de 200 signataires en 2025, tous engagés à fabriquer des canettes en aluminium 100 % recyclables et à utiliser au moins 50 % de contenu recyclé d'ici 2027.
Ces tarifs et réglementations créent à la fois des défis et des opportunités : s'ils augmentent les coûts pour certains acteurs, ils accélèrent la transition vers une industrie des canettes en aluminium plus durable et circulaire. Les fabricants qui investissent dans le contenu recyclé, la réduction des émissions de carbone et la transparence ESG seront les mieux placés pour affronter le paysage réglementaire de 2025.